Eric Cherrière
Belfond, 2020
De la guerre de 14 à celle de 40, que s’est-il passé pour que ce vieillard allemand, aujourd’hui hospitalisé pour atteinte d’Alzheimer, réclame à son chevet la venue d’un Français dont il croisa jadis la route afin de lui livrer le secret qu’il conserve jalousement ?
D’un conflit mondial à l’autre, ce roman nous immerge dans la forêt corrézienne, au coeur d’une nature aussi inquiétante que préservée de la violence du front... Mais celle-ci n’est pourtant pas épargnée par la folie et la cruauté humaines : quand des individus viennent y trouver refuge, mieux vaut alors rester sur ses gardes...
Etrange atmosphère, dans ce roman que je n’aurais peut-être pas ouvert si je ne l’avais eu sous la main en cette période de disette littéraire... J’avoue avoir été happée dès les premières pages par ces personnages cruellement affectés par la folie meurtrière des hommes.
En choisissant de reléguer le réalisme au second plan au profit de quelques accents surnaturels, l’auteur confère à son texte la dimension d’un conte, un conte qui dirait combien les exactions commises peuvent laisser sur les individus une empreinte funeste et durable.
Un roman âpre et noir, bref et efficace, qui m’a tenue en haleine de la première à la dernière page.
Tu m'intrigues et me tente .. A voir quand ce sera possible.
RépondreSupprimerLes disettes ont du bon, parfois.
RépondreSupprimerToujours voir le côté positif des choses... surtout lorsqu'il est bien caché ;-)
SupprimerJe n'ai jamais entendu parler... mais là, je suis curieuse.
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