Une matière inflammable
Marc Weitzmann
Stock, 2013
Un texte sans grâce et sans intérêt qu'il vaut mieux éviter.
Ayant reçu ce roman directement des Editions Stock dans le cadre d’une opération menée par Babelio, j’étais pleine de bonnes dispositions à son égard et souhaitais vivement l’apprécier pour pouvoir en faire une bonne critique... Hélas, je me suis bien vite aperçue du mauvais choix que j’avais fait et, n’était l’engagement que j’avais pris d’en faire une critique sur mon site, j’aurais rapidement interrompu ma lecture tant je m’ennuyais et avais le sentiment de perdre mon temps.
Je pense tout d’abord que ma curiosité pour ce livre est née d’un malentendu : un article lu ici ou là, sans doute trop rapidement - je parcours toujours un peu en diagonale les critiques de livres que je n’ai pas encore lus de peur qu’elles ne m’en révèlent trop ! - un article, donc, m’avait laissé croire que, s’inspirant librement de l’affaire DSK, Marc Weitzmann avait tracé le portrait d’un Rastignac contemporain se brûlant les ailes au contact d’une élite politique corrompue. Mais je croyais qu’il s’agissait d’une pure fiction, d’un texte qui transcendait la réalité pour y apporter un éclairage enrichissant, ce qui me semble être le propre de la littérature. Je ne m’attendais pas à voir les personnages d’Anne Sinclair et de son mari, entre autres, apparaître au sein du récit. Et très honnêtement, je ne trouve pas que tout ce qui a été révélé autour d’eux mérite qu’on y revienne. Insister sur une personnalité telle que celle de DSK, c’est continuer à jeter le discrédit sur une classe politique qui n’a vraiment pas besoin de ça !
Par ailleurs, tous les personnages sont tellement froids et insensibles qu’à aucun moment je n’ai pu éprouver la moindre empathie avec qui ce soit. La bourgeoisie prétendument intellectuelle qui est présentée m’a personnellement semblé totalement dénuée d’intérêt. L’arrogance et le cynisme poussés à un tel degré provoquent plutôt chez moi l’envie de passer mon chemin...
Même la reconstitution d’une époque qui aurait pu me toucher, car étant celle de mon enfance, m’a laissée totalement froide.
Au final, rien qui ne m’ait ni convaincue ni séduite, et un livre que j’aurais bien du mal à recommander.
Heureusement, histoire de souffler, j’ai entrecoupé cette lecture de celle de La garçonnière, d’Hélène Grémillon... la critique bientôt sur votre blog préféré !
ça a le mérite d'être clair :)
RépondreSupprimerC'est vrai que je n'aime pas mâcher mes mots !
RépondreSupprimerDe la même manière, quand j'ai aimé un livre, je le clame haut et fort ! Et j'ai vraiment lu quelques bon romans en cette rentrée 2013 !