mercredi 30 décembre 2015

Mon "top 100"



Les tops 100 de lectures fleurissent en ce moment sur les blogs littéraires, aussi ai-je eu envie de faire le mien. Sauf que: 100 livres c’est énorme. Y a-t-il vraiment 100 livres qui ont compté pour moi (sachant que l’une des règles du jeu consiste à ne citer qu’un seul livre par auteur) ? Je ne le pensais pas, et l’établissement de ma liste m’a donné raison. Aussi me suis-je limitée à 50. Ces 50 romans (enfin 49 et 1 recueil de nouvelles) dessinent mon parcours de lectrice.

Sans surprise, la littérature française est sur-représentée (quoique plus encore que je ne l’aurais pensé) avec, évidemment, une grande importance accordée à celle du XIXe siècle. 

En revanche, j’étais étonnée de ne répertorier aucun livre indien, alors que je lis régulièrement, avec plaisir et intérêt, la littérature de ce pays. Il faut croire qu’aucun livre saillant n’apparaissait spontanément. C’est plutôt le kaléïdoscope de mes différentes lectures qui composent en moi une image vivante et cohérente de ce sous-continent. Mais je voulais toutefois que cet aspect de mes lectures apparaisse. Aussi, en fouillant dans ma mémoire, ai-je repensé à Sangati, ce livre d’une intouchable qui en dit beaucoup sur la société indienne.

Certains romans marquent des étapes très précises, et je me souviens du contexte dans lequel je les ai lus. Ainsi La gloire de mon père a-t-il été mon premier livre «de grand». C’était une lecture imposée par mon professeur de français au collège, et j’ai lu ensuite bien des livres de Pagnol. Il faut dire qu’à l’époque je passais souvent mes vacances en Provence, et la maison de la presse du village les avait tous. Un coup de vélo, et hop ! Le château de ma mère, Marius-Fanny-César, La femme du boulanger... ils y sont tous passés, avec le chant des cigales pour fond sonore.

Quant aux Trois mousquetaires, lu au même endroit d’ailleurs, c’est ma première oeuvre du XIXe : une révélation ! J’en oubliais le boire et le manger, mais je dévorais les pages ! Ah Milady, que d’émotions et de sentiments contraires je lui dois...

Puis il y a eu Zola... et Vallès. Inutile de vous refaire le film ! Pendant plusieurs années, cet écrivain a occupé mon esprit, mes jours... et mes nuits !

Autant dire que j’ai vécu au XIXe siècle de mes 13 à mes 25 ans, environ, jusqu’à... un autre choc littéraire : L’invention du monde d’Olivier Rolin. Je ne peux pas vous dire ce que j’ai ressenti à la lecture de ce livre. Un mélange de stupéfaction et d’admiration. Ce fut comme si mon horizon, d’un coup, s’élargissait. Ainsi des écrivains vivants, peu ou pas connus, pouvaient écrire des œuvres de cette mesure, aussi intelligents, brillants, ambitieux, inventifs et beaux ! 
De ce jour, je me suis mise à lire les écrivains les plus contemporains et j’ai fait des découvertes réjouissantes. D’autant plus réjouissantes qu’il s’agissait d’explorer des territoires vierges, des textes que personne ou presque n’avait lus avant moi ; personne pour m’indiquer la direction à prendre ; être seule face à l’immensité de la littérature et se frayer un chemin en totale liberté...

Je cite ici quelques-unes de mes lectures récentes, parmi celles qui m’ont le plus enthousiasmée. Difficile de savoir ce qu’il m’en restera dans 10 ou 20 ans, et si je les citerai encore si je me plie à nouveau à cet exercice. Il y en a un pourtant qui, j’en suis sûre, restera, c’est Khomeiny, Sade et moi d’Abnousse Shalmani : l’humour, l’esprit critique, la vitalité et surtout la liberté de ton qui caractérisent le talent de ce jeune auteur  féminin correspondent en tout point à ce que la littérature peut selon moi apporter de meilleur.

A suivre...


Absire Alain, Mon sommeil sera paisible
Adam Olivier, Les Lisières
Alain-Fournier, Le grand Meaulnes
Ammaniti Niccolo, Je n’ai pas peur
Artaud Antonin, Le moine
Axionov Vassili, Une saga moscovite
Balzac Honoré, Le Père Goriot
Bama, Sangati
Beigbeder Frédéric, Un roman français
Benaquista Tonino, Trois carrés rouges sur fond noir
Binet Laurent, La Septième Fonction du langage
Blondel Jean-Philippe, Un hiver à Paris
Boris Hugo, Trois grands fauves
Brontë Charlotte, Jane Eyre
Carrère Emmanuel, Le Royaume
Coe Jonathan, Bienvenue au club
Diaz Jesus, Parle-moi un peu de Cuba
Dostoievski Fedor, Crime et châtiment
Dubois Jean-Paul, Une vie française
Dumas Alexandre, Les trois mousquetaires
Eco Umberto, Le nom de la rose
Flaubert Gustave, Madame Bovary
Gazier Michèle, Un cercle de famille
Hugo Victor, Le dernier jour d’un condamné
Laclos, Les Liaisons dangereuses
Lafon Lola, La petite communiste qui ne souriait jamais
Lehman Christian, Une éducation anglaise
Lorrain François-Guillaume, L’année des volcans
Mann Klaus, Le Tournant
Maupassant Guy de, Bel-Ami
McInerney Jay, Trente ans et des poussières
Moutot Michel, Ciel d’acier
Murger Henry, Scènes de la vie de bohème
Musset Alfred de, La confession d’un enfant du siècle
Osorio Elsa, Luz ou le temps sauvage
Pagnol Marcel, La gloire de mon père
Perez-Reverte Arturo, Le Tableau du maître flamand
Rolin Olivier, L’Invention du monde
Sampedro Jose-Luis, Le Sourire étrusque
Semprun Jorge, Adieu vive clarté...
Shalmani Abnousse, Khomeiny, Sade et moi
Steinbeck John, A l’est d’Eden
Vallès Jules, La trilogie de Jacques Vingtras (L’Enfant, Le Bachelier, L’Insurgé)
Vargas Llosa Mario, La fête au bouc
Vazquez Montalban Manuel, Moi Franco
Vigan Delphine de, Rien ne s’oppose à la nuit
Villiers de l’Isle-Adam, Contes cruels
Voznesenskaia Julia, Le Décaméron des femmes
Zola Emile, Au bonheur des dames

29 commentaires:

  1. Comme toi Zola m' a marquée à l'adolescence. Et ça y est, j'ai enfin emprunté Khomeiny, Sade et moi à la biblio.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah, génial Clara ! J'espère qu'il t'éblouiras autant que moi !

      Supprimer
  2. Pourquoi seulement des romans ? Si tu élargis à tous les genres, peut-être arriverais-tu à 100. Si je devais me limiter aux romans, je n'aurais pas non plus 100 titres à citer (je viens de faire le calcul à partir de la liste de mes 100 livres préférés dispo sur mon blog secondaire et on y trouve 70 romans).

    Ne connaissant pas tes goûts, j'apprécie ta présentation qui se retrouve en effet dans tes choix. Nous avons vraiment des goûts très différents ! :) Je lis peu de littérature française et l'école m'a dégoûtée des classiques français mais je note que même tes choix contemporains sont éloignés de moi (quand je connais). Néanmoins, tu donnes envie de lire ce bouquin de Rolin, un écrivain que je connais de nom mais n'ai jamais lu.

    De ta liste, j'en ai donc lu 12 (ce n'est pas étonnant étant donné nos parcours différents). Nous avons en commun dans nos listes : La fête au bouc, Luz ou le temps sauvage, Le dernier jour d'un condamné que je n'ai lu que cette année et Jane Eyre (mais je préfère Hurlevent). Par contre, j'ai choisi Mont-Oriol pour Maupassant et Testament à l'anglaise pour Coe dont je n'ai pas lu la trilogie politique (deux personnes me l'ont déconseillée alors ton choix m'intrigue).

    Je suis étonnée d'y trouver Beigbeder ! :)

    J'ai entendu parlé de Murger pour la première fois cette année ; Michèle Lesbre fait référence à ce livre dans son roman Chemins.
    De Perez-Reverte, dont je suis revenue, j'avais préféré Club Dumas (vu ton goût pour Dumas, c'est peut-être à double-tranchant).

    Finalement, quand on ne connaît pas trop quelqu'un, ce genre de liste permet de se faire une idée générale de ses goûts et c'est une bonne idée (même si je maintiens que c'est dommage de se limiter aux romans).

    Je reviendrai explorer ton blog à l'occasion.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. En fait, Florence, je n'ai pas rappelé les règles de ce tag, les ayant allègrement transgressées en me contentant de 50 livres au lieu des 100 requis. L'une des contraintes était justement de se limiter aux romans, et comme c'est le genre que je préfère, ça tombait bien !
      En ce qui concerne Coe, j'ai adoré sa trilogie, je pense que tu devrais essayer.
      Beigbeder : je suis moi-même étonnée ;-) Je détestait le personnage, jusqu'au jour où je suis tombée dessus à la radio dans Remèdes à la mélancolie. Il avait ôté son masque de dandy exaspérant et m'a touchée. J'ai lu son livre, et je l'ai adoré ! J'y ai retrouvé plein de choses proches de moi (tu peux aller voir mon billet si ça te tente), puis j'ai trouvé Windows on the world extrêmement intéressant. Mais c'est vrai qu'il faut faire fi du personnage médiatique...
      J'adore le livre de Murger et, effectivement, le livre de Michèle Lesbre a attiré mon attention pour cette raison. Je ne l'ai cependant pas lu...
      Enfin Prez-Reverté, c'est tout simplement que Le tableau du maître flamand est ma première lecture de cet auteur, et la première rencontre avec un écrivain, c'est par définition quelque chose d'unique : une découverte inattendue et enivrante, comme un coup de foudre ! Après, c'est bien aussi, mais ce sont retrouvailles, c'est différent !
      Pour conclure, je serais ravie de te retrouver sur cette page. Reviens quand tu veux !

      Supprimer
    2. D'accord pour la règle (même si... ok, je sors ;) C'est aussi le genre que je lis le plus mais si je limitais ma liste à eux, on n'aurait aucune idée de la lectrice que je suis tant je lis autre chose aussi et depuis l'enfance.

      Je vais tenter pour Coe en effet (j'ai prévu Maxwell Sim pour l'an prochain cela dit mais je note).

      Beigbeder : j'ai lu et apprécié son Dernier inventaire avant liquidation parce que c'était non fictionnel mais notre seul point commun doit être notre amour inconditionnel pour Gatsby le magnifique (et un certain agacement, pour dire le moins, envers ses traducteurs).

      J'avais découvert Perez Reverte avec ce livre moi aussi et l'avais défendu contre ceux qui m'avaient montré ses défauts et contradictions mais après avoir lu Club Dumas, j'ai revu mon jugement. En fait, ça m'attriste quand je m'aperçois qu'un auteur ne tient pas ses promesses au fil de ma découverte, que notre première rencontre était la meilleure (et parfois la seule qui valait le coup), du coup je suis toujours ravie de découvrir qu'il ou elle a écrit mieux que je ne pensais.

      Je voulais explorer ton blog depuis ton message sur Paris est une fête mais pas trop eu le temps finalement.

      Supprimer
    3. Les livres sont des denrées non périssables ! Tu as tout ton temps, reviens quand tu veux :-)

      Supprimer
  3. Il est très intéressant ton top 50 mine de rien, nous avons lu beaucoup de livres en commun, même si clairement, la plupart je ne les aurais pas mis dans mon panthéon personnel (le Carrère ou le Lorrain par exemple, mais ce dernier avait été pépité par Malika, donc c'est sans doute moi qui suis passée à côté). Sur les classiques (et surtout ceux XIX début XX) je me retrouve dans tes gouts (le Grand M surtout, et puis Zola, Balzac, Musset ou Maupassant...). . Ce que je retiens c'est Rolin que je me dois de découvrir de toutes urgences et Vallès, qui m'a toujours fait un peu peur (comme ces romans datés d'un autre siècle auxquels on craint de ne pas être sensible).
    Super portrait de lectrice en tous les cas.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci Galéa ! A quand ton propre top ?
      Forcément, il s'agit aussi d'un instantané : le Lorrain, par exemple, n'est peut-être pas impérissable, mais quel plaisir de lecture, quelle histoire stupéfiante et quels portraits de ces icônes du siècle passé que sont ces stars du cinéma !
      Et en ce qui concerne Vallès, là je te rassure ! C'est vrai qu'il est marqué par les événements de son époque, c'est incontestable, la Révolution de 1848, la Commune de Paris. Mais ce qui est passionnant c'est de voir et de comprendre comment un individu se construit face à l'histoire et il le fait remarquablement bien. Et puis, surtout, il pensait que la Révolution, lui qui était tout sauf dogmatique, passait d'abord par un changement profond des mentalités et de la culture. Aussi fait-il de son texte une matière vivante : il bouscule la langue et il rend ce qu'il raconte très vivant, presque palpable. Sous sa plume, on revit littéralement la Commune au jour le jour ! Je te le recommandes, tu t'en doutes ;-)

      Supprimer
  4. C'est une très belle liste, et j'apprécie la petite explication qui la précède qui en dit un peu plus sur la lectrice que tu es.
    Dans cette belle liste, il y a un titre qui sera mon premier billet de l'année 2016, car oui, j'ai commencé les relectures ! Alors je laisse planer le suspens, mais c'est un grand livre un peu... labyrinthique (oups ça y est, j'en ai trop dit !!).

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est vrai que plus ça va, plus j'ai tendance à m'immiscer dans les billets que j'écris sur mes lectures.
      Je pense que là c'est un peu incontournable, puisque les lectures façonnent un individu... surtout lorsqu'il s'agit de "grands lecteurs", ce que nous sommes tous un peu ici...
      "Labyrinthique", dis-tu... cela m'oriente vers plusieurs pistes... Rendez-vous bien vite en 2016, alors !

      Supprimer
  5. 15/50, mais certains romans que tu cites sont dans ma PAL et cela me rassure !
    L’invention du monde d’Olivier Rolin dont tu parles m'intrigue fortement étant donné l'effet qu'il a eu sur toi.
    Pendant longtemps aussi j'ai fait comme toi, je me suis orientée toute seule, c'était durant mon adolescence, j'allais dans les librairies et chez les bouquinistes et je choisissais des auteurs que je ne connaissais pas juste parce la 4ème de couv. me donnait envie à une époque où les 4ème de couv. n'étaient pas que marketing ;) ! Belle liste qui donne des idées de lecture.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Mais c'est ainsi que j'ai découvert, notamment, le livre d'Abnousse Shalmani : la photo de couverture et le titre m'ont immédiatement séduite et e texte m'a définitivement conquise !
      Ravie de t'avoir donné des envies de lecture !

      Supprimer
  6. J'ai commencé il y a quelques temps à faire ma liste, et jamais je n'arriverai jusqu'à 100 ..comme toi je pense m'arrêter à 50 puisque spontanément c'est le nombre de livres auxquels je pense sans avoir à "racler les fonds de tiroir"
    Je pense que nous en aurons en commun, notamment Jonathan Coe, Emmanuel Carrere ( mais plutôt D'autres vies que la mienne) ou encore Zola avec le même roman

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. 50 incontournables et vraiment marquants, ce n'est déjà si mal... d'autant que tu es encore toute jeune !

      Supprimer
  7. Une très belle liste, avec une jolie introduction comme je les aime, qui en révèle un peu plus sur la lectrice que tu es. Merci pour ce partage.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il me semble que c'est tout l'intérêt de ces listes, sinon à quoi bon ? ;-)

      Supprimer
  8. Belle liste, j'y retrouve plusieurs titres que j'aurais pu citer... 100 titres ça parait énorme c'est vrai, je m'y essayerais bien pour voir ;-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je te le conseille ! C'est un exercice bien plus intéressant qu'il n'y paraît au premier abord.

      Supprimer
  9. Je partage 17 titres avec toi ; je ne suis pas surprise de ne pas en avoir davantage, je n'ai pas étudié les classiques, donc aucune obligation pour moi, j'ai exploré la littérature contemporaine d'emblée.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Et bien voilà qui contredit complètement ce que je viens de répondre à Keisha (qui apparaissait en premier dans mes mails de commentaires à publier) ;-)
      Comme quoi, il n'y a pas de règle ! (Ceci dit, il y a quand même quelques classiques absolument extraordinaires. Si je ne devais t'en recommander qu'un seul - cruel dilemme ! - ce serait sans doute Les liaisons dangereuses, qui se retrouve d'ailleurs dans les tous les top 100 que j'ai croisés. Un livre d'une richesse extraordinaire qui n'a rien perdu de sa force ni de sa modernité !

      Supprimer
  10. Que 17 (ah mais sur 100 ça ferait 34, donc honorable)Tu me donnes envie de découvrir ce Rolin.
    Oui, vers 20 ans je lisais du français classique, les rougon Macquart y sont passés!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je pense que les classiques sont incontournables. Ils sont notre assise culturelle, et, bien souvent, un écrivain est nourri de ceux qui l'ont précédé. Bien sûr on peut toujours faire l'impasse, mais je pense néanmoins qu'on perd quelque chose.

      Supprimer
  11. je viens de faire un copier coller pour étudier tout ça tranquillement mais d'ores et déjà j'ai repéré des titres qui me font de l'oeil

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Génial ! Une année qui commence bien alors ;-) Qu'elle te soit douce et légère !

      Supprimer
  12. Comme toi, je ne suis pas allée jusqu'à 100 et comme toi, j'ai aimé Zola, Perez-Reverte, de Vigan... J'ai tenté deux fois de lire Les liaisons dangereuses sans succès mais je crois qu'il faudrait que je retente. Je suis sûre que ça me plairait davantage maintenant.

    RépondreSupprimer
  13. P.S. J'ai lu entre autres, les Rougon-Macquart et pas mal de Balzac ...

    RépondreSupprimer
  14. Ce que j'apprécie vraiment dans ta liste c'est la présence de romans récents, que je ne retrouve pas dans les autres "top 100" pour la plupart centrés sur les classiques. Une liste éclectique donc, et un tas d'idées pour plus tard! 50 est un joli chiffre et me semble bien plus raisonnable et réaliste. Je serais tout à fait incapable de citer 100 romans marquants. Raison pour laquelle je ne me sens pas prête à rédiger la mienne mais je m'inspire pas mal de celle des autres que j'adore découvrir (c'est là aussi que je m'aperçois de mes "lacunes" au niveau des classiques! Ils ne sont pas "classiques" dans les écoles en Belgique :D).

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Certains écrivains d'aujourd'hui sont sûrement les classiques de demain...
      C'est un exercice très intéressant à faire, qui nous révèle une part de nous-même. Je te le conseille !

      Supprimer
  15. Très jolie liste, je vais largement m'en inspirer !

    RépondreSupprimer