Tarduit de l’anglais par Françoise Smith
Quoi de mieux qu’un polar pour entrer de plain-pied dans l’été ? Entendez par là une histoire efficace qui vous accroche dès les premières pages et vous tient en haleine jusqu’à son point final. C’est un plaisir que j’aime à m’offrir de temps à autre. Encore faut-il que le roman soit exempt de violence gratuite, qu’il soit ancré dans un contexte social ou historique et que l’intrigue repose de préférence sur un ressort psychologique. Cela fait beaucoup de conditions, me direz-vous. Oui, et c’est sans doute pourquoi je ne me laisse pas plus souvent tenter par le genre... Mais, pour en revenir à ces meilleurs amis du monde, ils ont honnêtement rempli le job.
Noah Sadler et Abdi Mahad sont deux adolescents inséparables. Elèves dans le même collège coté de Bristol, ils aiment s’affronter aux échecs et il règne entre eux une saine émulation scolaire. Deux jeunes garçons comme tant d’autres ? Pas vraiment. Noah est atteint d’un cancer, et il sait qu’il n’en a plus pour très longtemps. Quant à Abdi, il est originaire de Somalie, où ses parents et à sa soeur aînée ont été réfugiés dans un camp avant de trouver asile en Angleterre. Le caractère exceptionnel de leurs situations respectives a sans doute été le ciment de leur indéfectible amitié.
Alors comment expliquer qu’Abdi ait pu pousser Noah dans l’eau d’un canal en pleine nuit ? Et d’ailleurs, que faisaient-ils tous les deux aux abords de la casse où s’est déroulée la scène ? Voilà qui ne leur ressemble vraiment pas. Mais ces questions restent obstinément sans réponse car Noah est dans le coma et Abdi, sous le choc, demeure prostré.
Ce qui semblait un dramatique fait divers risque de prendre une tournure politique : quelques jours plus tôt, une manifestation anti-migrants a dégénéré dans les rues de Bristol, et une jeune journaliste flaire là la possibilité de faire un coup médiatique...
Que s’est-il réellement passé ? L’un ou l’autre des garçons aurait-il appris quelque chose qui les aurait amenés à se conduire d’une manière aussi inhabituelle ?
Les enfants sont souvent beaucoup plus doués qu’on ne le croit pour percer les secrets qu’on voudrait leur cacher, et l’enquête fera ressurgir de douloureux souvenirs que l’on avait voulu enterrer...
Intrigant ton billet ; il donne envie d'en savoir davantage.
RépondreSupprimerLe propre du polar... ;-)
SupprimerTout à fait le genre de polar que j'aime. J'ai peu ou prou les mêmes demandes que toi lorsque j'en ouvre un !
RépondreSupprimerIl y en a tellement qui se complaisent dans des détails sordides. Les histoires de serial killer, par exemple, très peu pour moi !
SupprimerTrèèèèès tentant tout ça!
RépondreSupprimerJ'attaque l'été avec un polar moi aussi, je n'en lis quasiment jamais le reste de l'année, je trouve que c'est une lecture de saison par excellence.
RépondreSupprimerOui, c'est comme un avant-goût des vacances...
SupprimerUn polar ? et british en plus ? Tu prends des risques là :-)
RépondreSupprimerBonne pioche on dirait...
Je ne connaissais pas l'auteure... Je l'ai choisi un peu par hasard, et je l'ai lu d'une traite :-)
SupprimerNon mais, je veux savoir qu'est-ce qui est arrivé, moi!!!
RépondreSupprimerJe le note!
Ne compte pas sur moi pour t'en dire davantage !
Supprimer:-D
vraiment tentant!
RépondreSupprimer:-))
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