dimanche 20 août 2017

Le mal des ardents

Frédéric Aribit

Belfond, 2017



Ça commence comme un roman d’amour. Bon, pas n’importe quel roman d’amour, vous vous en doutez ! Si vous venez souvent par ici, vous aurez pu constater que ce n’est pas vraiment ma tasse de thé...

Lorsqu’il rencontre Lou - ou plutôt lorsqu’elle lui apparaît - le narrateur est immédiatement subjugué. Cette femme est un feu follet auquel il est impossible de résister. Musicienne, elle aborde toute forme de création artistique avec une intensité peu commune. D’ailleurs, croiser quelqu’un qui lit un livre en même temps qu’il écoute de la musique la met hors d’elle. Pourquoi ne pas écouter «un truc avec l’oreille gauche et un autre avec l’oreille droite, tant qu’[on] y est» ? Lorsqu’elle joue du violoncelle, elle lâche entièrement prise et laisse l’émotion la gagner et la dominer. Elle semble se consumer. Lou est imprévisible. Elle ne connaît aucune limite, aucune réserve et ne respecte aucune convention. Elle jouit d’une singulière liberté... qui finit par apparaître inquiétante.
Que cache cette façon si vive d’aborder l’existence ?

Soudain le livre prend un tournant inattendu, et l’histoire d’amour cède la place à un récit d’une autre nature, qui nous parle... Mais je ne vous en dis pas plus, afin de laisser entier le plaisir de la découverte de ce roman joliment écrit, qui interroge aussi en passant la place de l’art dans notre vie.


PS : rédigé depuis un hamac balinais, ce billet vous paraîtra sans doute un peu succinct... mais nonobstant mon irrépressible envie de piquer à nouveau une tête dans l'eau, je souhaitais vous dire quelques mots de ce livre ;-)

15 commentaires:

  1. Tu sais piquer la curiosité! Après ta baignade, tu pourrais faire un effort et ajouter quelques mots?!!!

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    1. Oh, tu es dure, là, avec Moi Marie-Claude ! Ce sont mes tout derniers jours de vacances, que je passe moins à écumer les sites culturels qu'à naviguer entre la plage et la piscine, dans un coin paumé ! Presque seule dans l'océan Indien, tu imagines que mon cerveau est au ralenti. D'ailleurs, il me semble que quand tu étais en Grèce, il n'y a pas si longtemps, tu ne nous a pas proposé de chroniques !!! ;-)

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  2. Succinct, pas tant que ça. Tu dis l'essentiel ;-)
    (Et puis tu es toute excusée, retourne à ton hamac balinais ;-) )

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    1. Merci Noukette ! J'ai troqué le hamac pour une chaise longue... mais toujours balinaise :-))

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  3. A priori, je ne suis pas partante, mais sait-on jamais, si je le vois à la bibliothèque par exemple.

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    1. En tout cas, il se lit très vite et c'est une lecture fort agréable.

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  4. Eh oui ! Delphine-Olympe, vous savez piquer la curiosité, mais ça, on le savait déjà... Ce que l'on apprend là, par contre, c'est que vous savez aussi piquer une tête... L'eau balinaise était-elle à bonne température ?
    Jean-François Mézil

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    1. Elle est absolument parfaite ! Grand merci Jean-François :-))

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  5. Pour le livre, je ne sais pas trop, mais pour Bali là je dis oui!!! Profite de ces moments. Bises

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  6. Billet succinct mais particulièrement intrigant. Tu sais y faire, vilaine !

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  7. Je veux bien le lire...mais aussi sur un hamac balinais!!

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    1. Malheureusement, il n'est pas fourni par l'éditeur... Mais c'est une excellente suggestion à leur faire, je suis sûre que ça ferait immédiatement grimper les niveaux de vente :-)

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  8. Bon, dois-je repréciser que ce roman m'a totalement conquise ? :-) Là où j'ai tendance à y mettre des tartines tant je l'ai aimé, tu vas quant à toi à l'essentiel et c'est parfait ainsi. Mais effectivement tu as raison, derrière cette histoire passionnelle, les questions que nous pose ce roman sont fortes intéressantes.

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    1. Il faut dire que c'était un billet de paresseuse :-)
      Dommage que ce roman n'ait pas rencontré plus d'écho...

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