Marianne Rubinstein
Verticales, 2024
Puisqu’il y a aussi des livres hors la rentrée littéraire, celle-ci attendra encore un peu. J’avais été très attirée par la belle couverture et le joli titre de ce livre, dont la promesse ne pouvait qu’attirer mon attention. Il s’agissait en effet pour l’auteure de mettre en évidence, à travers son expérience personnelle « le processus d’émancipation des femmes sur trois générations dans une famille française ordinaire », ainsi que le lien complexe existant entre mère et fille. Le récit semblait bref pour un tel projet - à peine 120 pages au compteur -, mais si le regard était acéré, pourquoi pas.
C’est pourtant peu de dire que j’ai été déçue. Ce texte se contente de lister chronologiquement les événements (en effet ordinaires) d’une vie sans y mettre aucun relief ni sur le fond ni sur la forme : pas de point de vue, pas d’humour ni de colère, d'envie d'en découdre ou que sais-je qui viendrait donner du piquant au récit. Quant à l’analyse du processus d’émancipation des femmes et de la manière dont celui-ci a pu peu à peu évoluer, soit c’était trop subtil pour moi, soit l’auteur n’avait finalement pas grand chose à en dire. Il y a pourtant matière !
Décidément, les textes courts n’ont pas ma faveur… Je ferais sans doute mieux de retourner au Dossier M…
Une lecture dispensable donc. Je passe sans regret.
RépondreSupprimerEffectivement, selon moi c'est ce que tu as de mieux à faire.
SupprimerJe ne pense pas que ce sont une question de longueur, il y a des textes courts et brillants (je pense directement à mon chouchou Echenoz, hein...) par contre c'est à mon avis bien plus compliqué de faire court et brillant que de captiver au long cours... Allez, va jeter un œil du côté de la rentrée littéraire pour te requinquer ;-)
RépondreSupprimerAh ça, je suis complètement d'accord avec toi ! Mais justement, je trouve qu'ils sont peu nombreux les auteurs qui parviennent à faire bref et brillant...
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