Agathe Colombier Hochberg
Fleuve éditions, 2014
L'auteur nous entraîne dans une histoire pleine de sensibilité bien menée, qui se laisse lire sans déplaisir. Un agréable roman de vacances.
Elsa, 40 ans, historienne, annonce à son entourage qu’elle veut écrire la biographie de Vera Miller, une star du grand écran. Son éditeur et ami s’en étonne : sa spécialité est plutôt le XVIIe siècle... Ce qu’il ne sait pas, c’est que la comédienne n’est autre que la propre mère d’Elsa, confiée dès sa naissance aux bons soins de son père, Vera ayant rompu avec ce dernier quelques mois auparavant. A l’aube de sa carrière, la toute jeune femme alors âgée de 17 ans avait caché sa grossesse et accouché dans le plus grand secret. Si Elsa n’ignore rien de ses origines, celles-ci n’ont jamais filtré au-delà du cercle familial le plus restreint.
Tel est le point de départ plutôt prometteur de cette histoire, et c’est donc à la quête d’une femme en proie à un douloureux sentiment d’abandon, cherchant des réponses à ses questions, qu’il nous est permis d’assister.
Si le roman se lit très facilement, si l’on ne s’ennuie jamais, on reste néanmoins un peu sur sa faim : les thématiques de l’attachement maternel, de l’identité, des racines auraient mérité plus de profondeur que n’en a ce texte qui n’offre rien de plus qu’un agréable moment de lecture... Ce n’est déjà pas si mal !
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