samedi 10 novembre 2018

Falco


Arturo Perez-Reverte

Le Seuil, 2018


Traduit de l’espagnol par Gabriel Iaculli


Perez-Reverte est un de mes auteurs de prédilection. D’abord parce qu’il a écrit naguère un roman que j’avais adoré, Le tableau du maître flamand, ensuite parce que c’est un amoureux de Dumas, qui lui avait d’ailleurs inspiré un livre que j’avais également apprécié, enfin parce qu’il est espagnol, et peut-être surtout parce que ça commence à faire un bail que je le lis et qu’il m’accompagne !
Pourtant, tel un vieil ami, je l’ai parfois perdu de vue. Il faut dire qu’il lui est arrivé de sérieusement m’agacer avec certains livres que j’ai trouvés complètement ratés. Mais il n’empêche, comme une vieille amie, je finis toujours par revenir vers lui...

Cette fois, les retrouvailles ont été un peu poussives. Peut-être parce qu’il s’agissait d’un roman de genre. Un peu l’ambiance série B, avec un héros ténébreux, insaisissable, totalement dénué de scrupules, le type de macho qui met une femme dans son lit comme il s’envoie un verre au comptoir... vous voyez ? Pas exactement ma tasse de thé. Mais enfin il suffit de jeter un oeil sur la couverture pour s’apercevoir que l’éditeur ne m’avait  pas prise en traître !
D’un autre côté, on était dans le cadre de la guerre d’Espagne, et là, j’étais nettement plus dans mon élément, tant cette période m’intéresse!

Alors, je ne dirais pas que j’ai appris beaucoup de choses en lisant ce roman, mais il est vrai que Perez-Reverte montre parfaitement combien les militaires étaient loin de former un front uni - pas plus que les Républicains, d’ailleurs, mais ce ne sont pas eux qui sont au coeur de ce roman - les différentes factions voulant évidemment avoir le dessus afin de prendre la tête du pouvoir le moment venu.
Et puis, il faut le reconnaître, l’écrivain a du métier et certaines scènes font  plus que frémir. Non pas tant par ce qu’elles décrivent, d’ailleurs, que par la dimension psychologique que Perez-Reverte n’hésite pas au contraire à creuser. Bref, j’ai finalement fini par y entrer, et même par bien y entrer dans ce roman, et il n’est pas dit que je ne lirai pas la suite lorsqu’elle paraîtra, puisqu’il s’agit du premier volume d’une série au héros récurrent... 
A bientôt, l’ami !

7 commentaires:

  1. Je l'ai un peu perdu de vue, moi aussi alors que j'ai adoré les mêmes romans que ceux que tu cites... Mais je crois que nos retrouvailles attendront :-)

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    1. Les vieux amis savent patienter. Il est toujours temps de les retrouver ;-)

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  2. Je n'en ai lu qu'un de cet auteur et je n'ai pas été enthousiasmée. Je n'ai pas envie de retenter.

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    1. Lequel était-ce, Aifelle ? Perez-Reverte peut être assez inégal, mais certains de ses romans sont très bons.

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    2. Celui que tu as adoré "le tableau du Maître Flamand" ;-)

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  3. je suis sûre que j'en ai au moins un de lui dans ma PAL...à chercher!

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