Luca Di Fulvio
Pocket, 2017 (Première édition Slatkine, 2016)
Traduit de l’italien par Elsa Damien
Il y a fort à parier que ce billet ne soit pas le premier que vous lisiez sur ce roman, tant son succès sur la blogosphère est impressionnant ! C’est bien ce qui m’a moi-même décidée à le lire, la chronique de ma chère Nicole ayant porté l’estocade finale. Il faut dire qu’à propos des Enfants de Venise, le dernier opus de l’auteur, elle évoquait le patronage de la Comedia dell’Arte et d’Alexandre Dumas. Rien que ça ! Alors comment résister ?
Avec Le gang des rêves, nous sommes à New York au début du XXe siècle. Point d’Arlequin ni de Pantaleone, donc. On serait plutôt ici du côté d’Al Capone et des studios de la Metro Goldwyn Meyer... Mais Dumas, oui, cent fois oui ! J’ai en effet retrouvé le plaisir et l’enchantement que j’avais connus à la lecture des Trois mousquetaires. Autant dire que j’ai renoué avec l’ingénue lectrice que j’étais à treize ans ! Si D’Artagnan avait ici les traits du jeune Christmas et Constance Bonnacieux ceux de la belle Ruth, j’ai vibré des mêmes émotions, j’ai ressenti la même empathie pour les personnages, j’ai aimé les accompagner tout au long de ces 950 généreuses pages - que j’aurais voulu plus nombreuses encore !
Au travers de la destinée de Christmas et de sa mère, partis d’Italie dans les années 1910 pour échapper à une condition intolérable, Luca Di Fulvio nous raconte le rêve américain et restitue à merveille le New York de cette époque. Son roman est foisonnant, ce qui lui permet, au-delà d’un romanesque très assumé, de ne jamais être caricatural. Si ce rêve existe bel et bien, combien y ont-ils réellement accès ? Pour un Christmas qui parvient à sortir de l’ombre, combien végètent dans une existence dénuée d’horizon ?
Je ne vous dirai rien de plus de l’histoire, car il serait bien cruel de ma part de vous priver du plaisir de la découverte. Mais vous imaginez aisément tout ce qu’il faut d’efforts et combien d’obstacles doit surmonter un jeune immigré italien pour parvenir à se faire une place au soleil, fût-il américain ! Alors si vous aimez les personnages hauts en couleur, si vous aimez les rebondissements, le romanesque, si vous aimez être transporté dans une autre époque, bref si vous aimez les grands romans qui vous font tout oublier et font battre votre cœur à l’unisson de celui de ses héros, foncez, vous ne serez pas déçus !
Quant à moi, je sais déjà où je partirai l’été prochain : direction Venise, embarquée par Luca Di Fulvio !
Vous pourrez découvrir d'innombrables billets sur ce roman, comme ceux de Nicole, bien sûr, de Sandrine ou de Kathel, mais vous en trouverez bien d'autres sur Babelio...
C'était ma participation au challenge Pavé de l'été 2017 de Brize
J'ai lu des billets déjà en effet, plus ou moins enthousiastes, voire carrément déçus. Vu le nombre de pages, je ne vais pas me précipiter pour le moment.
RépondreSupprimerAlors, franchement, ça passe comme une lettre à la poste !
SupprimerJe suis beaucoup plus inquiète pour la lecture que je m'apprête à entamer et qui ne fait que 160 pages... Mais chut, je ne donnerai aucun nom !
:-))
Je ne me compterais pas au nombre des enthousiastes, ni à celui des déçus... J'ai apprécié ma lecture, tout en restant un peu critique par moments.
RépondreSupprimerOui, j'ai vu ça. Ce livre n'est sans doute pas exempt de certains défauts. Mais pour ma part, comme je le dis dans mon billet, j'ai retrouvé une véritable ingénuité dans ma lecture. Je me suis laissée emporter par le texte et j'ai particulièrement aimé la tendresse qu'a de toute évidence l'auteur pour ses personnages. C'était le compagnon idéal pour les vacances !
SupprimerDûment noté dans ma liste de pavés potentiels :) !
RépondreSupprimerEn bonne place, j'espère ;-)
SupprimerTu te souviens peut-être de mon post sur Facebook : c'est dans ce livre-là qu'il me manquait une trentaine de pages. Tu imagines la frustration !!
RépondreSupprimerAïe, oui, l'horreur absolue !!!
SupprimerJ'en garde un très très agréable souvenir. Je l'ai lu comme une lecture d'été hyper addictive et très prenante.
RépondreSupprimerExactement ça ! Et ce n'est pas si évident à trouver, finalement !
Supprimer:-))
Bon alors tu es fin prête pour Les enfants de Venise, ça c'est sûr. C'est vrai qu'on est emporté par la lecture, le souffle romanesque et ce Christmas totalement irrésistible. Tu es sûre que tu vas attendre l'été prochain pour faire la connaissance de Mercurio ? :-)
RépondreSupprimerJ'ai quelques munitions pour patienter ;-)
SupprimerJe trouve que les vacances d'été se prêtent vraiment à ce genre de lecture!
Celui-ci est dans ma PAL depuis déjà quelques semaines. Il me tente beaucoup, et je suis contente de lire ton avis enthousiaste ! ;-)
RépondreSupprimerIl est plus que temps de l'en sortir, alors ;-)
Supprimertrès envie de découvrir cet auteur!
RépondreSupprimerje te confirme que Venise est une destination magnifique :)
j'y suis allée deux fois (je n'irai plus car à chaque fois j'ai fini à l'hôpital au retour - rien à voir avec le voyage pourtant^^) donc si tu veux des conseils/des bons plans, n'hésite pas!
J'y suis également allée deux fois, et en suis toujours revenue enchantée... et entière ! J'espère que tu n'as rien de grave ? J'avoue que j'y retournerais volontiers. Mais sans doute sera-ce par le truchement de ce talentueux écrivain avant de m'y rendre physiquement...
SupprimerCe sera peut-être mon pavé de l'été prochain !
RépondreSupprimerQuelle excellente idée !
Supprimer:-))
Je suis sûre que Les enfants de Venise ne te décevront pas : une excellente lecture de vacances. Et moi, je me vois bien dévorer Le Gang des rêves dans un parc new yorkais (soupir !)
RépondreSupprimerToi à New York, moi à Venise. D'une certaine manière, nos chemins vont encore se croiser ;-)
SupprimerJe crois être la seule à ne pas l'avoir lu cet été ^^ Et je ne sais pas si je vais y remédier, je ne pense pas ;)
RépondreSupprimerTu ne sais pas ce que tu rates ! ;-)
SupprimerJe me doute! mais je l'avoue, c'est le nombre de pages qui me fait peur :-o
SupprimerAlors attends les prochaines vacances. Franchement, j'ai eu un peu la même réaction au départ, mais je ne les ai pas vues passer ! Ce livre a été le compagnon rêvé, finalement !
SupprimerBien, bien, bien... J'avoue avoir été gonflée tout l'été avec ce livre. Il m'a semblé qu'un lecteur sur deux sur les réseaux lisait ce livre. Indigestion.
RépondreSupprimerMais comme tous les avis sont dithyrambiques, peut-être que je le lirai... Dans longtemps, quand on l'aura oublié. Pour l'instant je suis trop écœurée par sa couverture ^^
Oui, je vois ce que tu veux dire, et il m'arrive moi-même de faire l'impasse sur des livres que j'ai eu un temps envie de lire... avant de renoncé ayant l'impression de tout savoir sur eux avant même de les avoir ouverts...
SupprimerDisons qu'un concours de circonstances m'a ramenée vers lui et que je ne l'ai pas regretté !
Tu m'as convaincue : il est maintenant sur ma PAL !
RépondreSupprimerJ'ai la pression, du coup ! Pourvu que tu l'aimes !!!
Supprimer:-)
Supprimer