Le jardin de bronze
Gustavo Malajovich
Actes sud, 2014
Traduit de l'espagnol (Argentine) par Claude Fell
Un polar bien mené, loin des thrillers ultra-violents.
Un polar comme je les aime: pas de sang, ou presque, en tout cas aucune scène de violence gratuite, mais une tension psychologique qui monte tout doucement au fil des quelque 520 pages pour culminer dans un terrible dénouement.
Buenos Aires, fin des années 1990. La petite Moira, 4 ans, disparaît avec sa baby-sitter qui l’accompagnait à un goûter d’anniversaire.
Je me méfie grandement des récits d’enlèvement ou de meurtre d’enfants, qui n’ont aucun mal à jouer sur la corde sensible que constitue ce type de sujet pour tout lecteur ayant lui-même des enfants. Mais ici, pas d’effet de dramatisation excessive. Certes, on perçoit l’immense détresse des parents, mais l’auteur ne s’appesantit pas dessus. Les années passent, et Fabian, le père, qui s’était résigné à la perte de sa fille, entrevoit une nouvelle piste et décide de mener lui-même l’enquête avec l’aide d’un ami détective privé, qui l’avait contacté à l’époque du rapt. C’est sans doute cette seconde partie du roman qui est la plus réussie.
Le héros fait alors des découvertes inattendues, et le roman conjugue la conduite d’un suspens haletant au récit intime d’une effroyable tragédie.
La quatrième de couverture précise que Le jardin de bronze est le premier volet d’une série. A suivre, donc...
Je le note ; je préfère aussi les polars où il y a une bonne tension psychologique à ceux qui étalent de la violence.
RépondreSupprimerMalheureusement, on assiste trop souvent à une surenchère de violence, qui confine parfois à la complaisance.
SupprimerBon, évidemment : je suis tentée ! :-)
RépondreSupprimerAlors que, si j'ai bien compris, le régime va être plutôt sec dans les semaines à venir...
SupprimerPlus sec que d'hab mais du coup plus riche en polars, plus faciles à lire et avec une intrigue pour maintenit l'interêt éveillé même en cas de grosse fatigue ! ;-)
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimerAprès avoir lu et entendu de multiples critiques positives, je l'ai pris à la médiathèque et j'ai été très déçue... je ne l'ai même pas terminé...
Aucun livre ne plaît à tout le monde !
SupprimerC'est amusant, car à 2 ou 3 heures, près ce même billet déposé sur Babelio suscitait un commentaire opposé au vôtre d'une lectrice qui disait avoir "a-do-ré ce roman" !
Puis-je vous demandé ce qui vous a déplu ?